Des élèves et des professeurs se sont mobilisés en interne. En tout, trois actions ont actuellement eu lieu : une opération “lycée mort”, une journée de deuil et une marche funèbre. Les participants souhaitent interpeller sur la réforme du baccalauréat lancé par le gouvernement.
Lors de l’opération “lycée mort” qui s’est déroulée le Lundi 29 avril, les professeurs du lycée étaient présents et assuraient les cours aux rares élèves présents. En soutien aux professeurs qui demandent le maintien des heures de cours qui nous sont accordées, nos parents ont été informés et invités par des tracts à ne pas nous "envoyer" au lycée. Sur les 1600 élèves présents habituellement au lycée, seulement 200 élèves étaient présents dans l’établissement, cela correspond à 1 élève sur 8 présents pour 7 absents.
Le jeudi 2 mai fut une journée de deuil pour les professeurs du lycée. Ils se sont donc habillés en conséquence et portaient des vêtements de circonstances. Voilà pourquoi ce jour-là, la grande majorité des professeurs étaient vêtus de noir ou a minima de couleurs sombres.
cortège de lycéens et de professeurs manifestant contre la suppression
de 80H de cours accordées par le rectorat au lycée Edouard Branly |
Le jeudi 2 mai fut une journée de deuil pour les professeurs du lycée. Ils se sont donc habillés en conséquence et portaient des vêtements de circonstances. Voilà pourquoi ce jour-là, la grande majorité des professeurs étaient vêtus de noir ou a minima de couleurs sombres.
Dans la suite de cette première action, certains professeurs et élèves se sont réunis lors d’une marche qui s’est déroulée le mardi 7 mai de 11H15 à 12H30. Il y avait environ 150 participants au début de la «procession funéraire» même s’ils étaient bien moins nombreux à la fin, dû à l’horaire du déjeuner sans doute. Ils se sont retrouvés devant notre lycée et ont ensuite marché jusqu’à la place Métézeau après avoir traversé le pont, banderoles et pancartes à la main.
À la différence des grèves générales initiées par les syndicats enseignants à l’échelle nationale comme celle du jeudi 9 mai, ce mouvement est propre à notre lycée. Les participants qui demandent « du pognon pour Branly !» et revendique le statut Réseau d’Éducation Prioritaire de notre lycée. Il évoquent une possible diminution du nombre d’heures de cours accordées à notre lycée dans le cadre de la réforme du Bac et demandent leur maintien au rectorat. Outre les nombreuses suppressions de poste qui seraient au nombre de 5 (2 professeurs en français, 2 en mathématiques et 1 en histoire géographie), les élèves et professeurs présents se mobilisent car ils craignent que cela n’entraîne la suppression des parcours comme Sciences Po symbole d’excellence au sein du lycée ou encore l’option Théâtre. Ils souhaitent, par ailleurs, obtenir des réponses satisfaisantes quant aux conséquences pour les élèves d'une potentielle augmentation du nombre d’élèves par classe qui, selon les manifestants, passerais d’une moyenne de 32 élèves par classe à 35 élèves l’an prochain fait aussi partie de leurs réclamations.
Parmi les nombreux slogans, on pouvait entendre « réforme du lycée, le lycée y va crever ! ». On pouvait aussi lire et entendre l’expression « touche pas à ma ZEP ! ». Une fois arrivés, ceux qui ont pu rester se sont allongés par terre pour symboliser la mort du lycée Edouard Branly.
cortège de lycéens et professeurs manifestant contre la réforme du bac | |
À la différence des grèves générales initiées par les syndicats enseignants à l’échelle nationale comme celle du jeudi 9 mai, ce mouvement est propre à notre lycée. Les participants qui demandent « du pognon pour Branly !» et revendique le statut Réseau d’Éducation Prioritaire de notre lycée. Il évoquent une possible diminution du nombre d’heures de cours accordées à notre lycée dans le cadre de la réforme du Bac et demandent leur maintien au rectorat. Outre les nombreuses suppressions de poste qui seraient au nombre de 5 (2 professeurs en français, 2 en mathématiques et 1 en histoire géographie), les élèves et professeurs présents se mobilisent car ils craignent que cela n’entraîne la suppression des parcours comme Sciences Po symbole d’excellence au sein du lycée ou encore l’option Théâtre. Ils souhaitent, par ailleurs, obtenir des réponses satisfaisantes quant aux conséquences pour les élèves d'une potentielle augmentation du nombre d’élèves par classe qui, selon les manifestants, passerais d’une moyenne de 32 élèves par classe à 35 élèves l’an prochain fait aussi partie de leurs réclamations.
Parmi les nombreux slogans, on pouvait entendre « réforme du lycée, le lycée y va crever ! ». On pouvait aussi lire et entendre l’expression « touche pas à ma ZEP ! ». Une fois arrivés, ceux qui ont pu rester se sont allongés par terre pour symboliser la mort du lycée Edouard Branly.
Quel serait la prochaine action ? Les organisateurs planchent sur une simulation d’épidémie générale ou alors une minute de silence en l’hommage à un lycée qui considère comme mort ?
Bastien
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