Lors d’une conférence dans le célèbre salon de la Science de Paris, un scientifique reconnu dans le monde entier, Dr DIANET, présentait sa nouvelle création.
Dans la salle, les scientifiques s’adonnaient à leur passe-temps favori : parler méchamment de leurs camarades.
– Roh, pas encore lui ! Il ne mérite même pas sa reconnaissance !
– Ce fou de DIANET ! Ne le laissez pas parler !
– Je suis sûr que sa création est une folie destructrice
Ce genre de commentaires, entre-autres, faisait partie du brouhaha ambiant. Soudain, le docteur entra dans la salle, ce qui eut pour effet d’augmenter le bruit environnant. Le pauvre…
– Mais calmez-vous, meSSamis!
– Mais c’est qu’il parle toujours aussi mal le vieux !
– Calmez-vous…
– HAHAHA ! Non.
– MAIS FERMEZ-LA ZIENTIFIQUES A LA NOIX !
Silence pesant dans la salle. Dianet se râcla la gorge et commença son petit monologue :
– MeSSamis Zientifiques, comme je l’avais annonZé, je vous préSSente aujourd’hui ma nouvelle toute dernière inédite découverte, l’abro-aquatique.
– La quoi ?!
– Mais laiZez moi finir ! je dissais… donc, abro-aquatique… après de nombreusses recherches et analySSes Zientifiques, j’ai créé une nouvelle eZpèZe… eZpèZe… eZpèZe… vous avez compris quoi.
– ABRÈGE ! Dépêche le vieux !
– Oui, oui, je vous préSSente Armand Ognon de Aqua.
Deux hommes apportèrent une cage recouverte d’un drap blanc. Le scientifique fou souleva le drap, sans regarder la cage bien évidemment, et constata premièrement que les gens étaient éblouis par sa création.
- Je vous préSSente Armand
Tout d’un coup, la foule éclata de rire, sous l’incompréhension et le ridicule du « vieux ». En même temps, qui ne rirait pas en voyant un vieil homme extasié debout à côté d’une cage vide et qui semble si fier de lui-même ? Pas moi en tout cas… ni eux d’ailleurs…
Le vieil homme regarda enfin – et c’est pas trop tôt – la cage et vit que son « enfant » n’était plus là.
– Mon Ar… Armand ! Que lui avez-vous fait ?
– Menteur ! Il n’y a jamais eu de créature abro-aquatique !
Le scientifique quitta la scène vers l’ordinateur qui contrôle le vidéoprojecteur et y transféra une photo. On y voyait une créature étrange mi- arbre mi- poisson mi- autre… un truc chelou quoi… qui aurait pu être mignonne mais qui faisait très peur.
Il hurla « et Za Zé un menZonge ?! ». Le comité des scientifiques se mit à nouveau à discuter du problème qu’était Armand. Ils en auront sûrement pour longtemps, c’est moi qui vous le dis ! (faites-moi confiance, je suis omniscient !)
Non loin de là, Candisse, une petite fille de six ans, petit-déjeunait installée devant la télévision. Elle visionnait son dessin animé préféré ‘Masha et Michka’ en version originale, donc russe, parce qu’innocente comme elle était, elle voulait apprendre le russe pour aller voir Masha dans le futur.
Soudain, la petite mélodie bien connue du Flash-info retentit, faisant bougonner la petite fille.
FLASH-INFO ~ !
Hier soir, vingt-deux heures, lors du salon des sciences à Paris, une créature étrange, du nom d’Armand Ognon de Aqua, s’est échappé.
– Ne lui faites rien, Ze n’est qu’un enfant ! Il n’est pas dangereux !
– Cependant, le comité scientifique déclare le niveau d’alerte maximal ! Restez chez vous !
FIN DU FLASH-INFO ~ !
Le dessin animé reprit… mais ce ne fut que le générique de fin.
- Mon petit sucre d’orge que j’aime de la Terre jusqu’aux étoiles l’aller-retour au moins dix fois! VA A L’ÉCOLE !
Candice se leva et obéit sans discuter. Il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Sur le chemin de l’école, dans son quartier, là où il y a vous savez… après le pont là pas loin du cèdre sans feuille… non ? Vous ne voyez pas ? Ah bah non… logique, vous n’étiez pas là. Dans un parc quoi… elle a vu un trou. Oui, oui, un trou, je ne mens pas ! Un trou avec un tas de feuilles et de trucs bizarres dedans. Elle s’approcha du trou et entendit un « bloup… bloup… ».
Dans la salle, les scientifiques s’adonnaient à leur passe-temps favori : parler méchamment de leurs camarades.
– Roh, pas encore lui ! Il ne mérite même pas sa reconnaissance !
– Ce fou de DIANET ! Ne le laissez pas parler !
– Je suis sûr que sa création est une folie destructrice
Ce genre de commentaires, entre-autres, faisait partie du brouhaha ambiant. Soudain, le docteur entra dans la salle, ce qui eut pour effet d’augmenter le bruit environnant. Le pauvre…
– Mais calmez-vous, meSSamis!
– Mais c’est qu’il parle toujours aussi mal le vieux !
– Calmez-vous…
– HAHAHA ! Non.
– MAIS FERMEZ-LA ZIENTIFIQUES A LA NOIX !
Silence pesant dans la salle. Dianet se râcla la gorge et commença son petit monologue :
– MeSSamis Zientifiques, comme je l’avais annonZé, je vous préSSente aujourd’hui ma nouvelle toute dernière inédite découverte, l’abro-aquatique.
– La quoi ?!
– Mais laiZez moi finir ! je dissais… donc, abro-aquatique… après de nombreusses recherches et analySSes Zientifiques, j’ai créé une nouvelle eZpèZe… eZpèZe… eZpèZe… vous avez compris quoi.
– ABRÈGE ! Dépêche le vieux !
– Oui, oui, je vous préSSente Armand Ognon de Aqua.
Deux hommes apportèrent une cage recouverte d’un drap blanc. Le scientifique fou souleva le drap, sans regarder la cage bien évidemment, et constata premièrement que les gens étaient éblouis par sa création.
- Je vous préSSente Armand
Tout d’un coup, la foule éclata de rire, sous l’incompréhension et le ridicule du « vieux ». En même temps, qui ne rirait pas en voyant un vieil homme extasié debout à côté d’une cage vide et qui semble si fier de lui-même ? Pas moi en tout cas… ni eux d’ailleurs…
Le vieil homme regarda enfin – et c’est pas trop tôt – la cage et vit que son « enfant » n’était plus là.
– Mon Ar… Armand ! Que lui avez-vous fait ?
– Menteur ! Il n’y a jamais eu de créature abro-aquatique !
Le scientifique quitta la scène vers l’ordinateur qui contrôle le vidéoprojecteur et y transféra une photo. On y voyait une créature étrange mi- arbre mi- poisson mi- autre… un truc chelou quoi… qui aurait pu être mignonne mais qui faisait très peur.
Il hurla « et Za Zé un menZonge ?! ». Le comité des scientifiques se mit à nouveau à discuter du problème qu’était Armand. Ils en auront sûrement pour longtemps, c’est moi qui vous le dis ! (faites-moi confiance, je suis omniscient !)
Non loin de là, Candisse, une petite fille de six ans, petit-déjeunait installée devant la télévision. Elle visionnait son dessin animé préféré ‘Masha et Michka’ en version originale, donc russe, parce qu’innocente comme elle était, elle voulait apprendre le russe pour aller voir Masha dans le futur.
Soudain, la petite mélodie bien connue du Flash-info retentit, faisant bougonner la petite fille.
FLASH-INFO ~ !
Hier soir, vingt-deux heures, lors du salon des sciences à Paris, une créature étrange, du nom d’Armand Ognon de Aqua, s’est échappé.
– Ne lui faites rien, Ze n’est qu’un enfant ! Il n’est pas dangereux !
– Cependant, le comité scientifique déclare le niveau d’alerte maximal ! Restez chez vous !
FIN DU FLASH-INFO ~ !
Le dessin animé reprit… mais ce ne fut que le générique de fin.
- Mon petit sucre d’orge que j’aime de la Terre jusqu’aux étoiles l’aller-retour au moins dix fois! VA A L’ÉCOLE !
Candice se leva et obéit sans discuter. Il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Sur le chemin de l’école, dans son quartier, là où il y a vous savez… après le pont là pas loin du cèdre sans feuille… non ? Vous ne voyez pas ? Ah bah non… logique, vous n’étiez pas là. Dans un parc quoi… elle a vu un trou. Oui, oui, un trou, je ne mens pas ! Un trou avec un tas de feuilles et de trucs bizarres dedans. Elle s’approcha du trou et entendit un « bloup… bloup… ».
Hein mais, c’est quoi ça ? Dring dring Oh mince l’école!
Elle courut vers l’école afin de ne pas être en retard ; mais quelle idiote, regarder un trou, et puis quoi encore… ? Des yeux globuleux sortirent de sous terre, oh mais c’est l’oignon aquatique !
Quelques heures plus tard, débuta la récréation. Candisse sortit, son sac à la main, et le posa pour aller jouer. En revenant le prendre – parce que qu’il y avait de la nourriture dedans –, son sac tomba dans un trou. FIOUP ! Elle suivit son sac en pleurant « mon goûter ~~ ! ».
Une substance lumineuse décorait les murs, elle courait de plus en plus vite – comme le sac d’ailleurs – et tomba dans un trou sombre. Elle n’y voyait plus rien, et étant atteinte d’achluophobie – elle a peur du noir quoi… – elle hurla. Puis, d’un coup, lumière ! Elle s’arrêta. Elle revit cette nageoire pleine de feuilles qu’elle avait vue quelques heures auparavant. La créature s’approcha d’elle timidement, et lorsqu’elle fut près de la petite, cette dernière essaya de le toucher. Armand prit peur et s’enfuit dans le trou derrière le rocher qu’il avait pris pour refuge. La gamine le suivit et ils arrivèrent dans une grande « salle » où l’eau était luminescente. Armand, suivi de la petite rousse, sauta dans l’eau. Candisse essayait vainement d’attraper – ou de juste toucher – l’oignon aquatique. Rapidement, ce « jeu » termina en bataille d’eau ; mais l’élève devait retourner à l’école.
Le soir même, elle retourna chez elle et vit que, à la télévision, on parlait encore et toujours de son nouvel ami. Vers vingt heures trente, elle alla se coucher.
Le lendemain matin, elle retourna à l’école en passant par le parc où elle avait vu Armand mais ne le vit point. Elle alla voir ses amis, mais tomba dans un trou.
Sa chute fut infinie.
Bip bip bip…
La femme endormie frappa sur le réveil et bougonna « connerie de réveil… », elle se leva et se prépara pour sa longue journée du lundi.
Arrivée devant le lycée à huit heures précise, elle n’eut à peine le temps de dire bonjour à ses amis et collègues qu’elle dut se précipiter vers sa salle de classe.
– Bonjour madame !
– Bonjour… Allez, entrez !
Candice démarra son cours, tout en pensant à son drôle de rêve.
– Donc, aujourd’hui, nous allons commencer le cours sur l’inconscient.
– On l’avait déjà commencé madame !
– Où on s’était arrêtés ?
– Sur l’émergence du principe…
– OK, donc on va parler de Platon, dites-moi ce que vous connaissez de lui.
Bon, je ne vais pas vous réciter tout son cours, parce que c’est barbant et très long surtout.
A l’inter-cours, elle est restée dans sa salle et a sorti son téléphone ; elle s’est dit « oh un nouveau message… », elle l’ouvrit et lut : « Salut Candice, c’est Armand ! Tu te souviens ? ».
– Ah… les coïncidences, ça m’énerve !
Elle effaça le message mais ne s’attendait pas à en recevoir un nouveau…
Bloup ~ !
[ Êtes-vous sûr(e) de vouloir effacer ce message ? ]
[Supprimer] [Annuler]
Note du narrateur :
Ah, pauvre de vous qui espériez une fin heureuse… et bien, ceci est la fin. J’étais fatigué, je venais de passer un week-end affreux, j’vous jure, j’en ai eu ma claque de Candice, ou Candisse… C’est la même !allez, bonne vie, et joyeux cours de philo sur l’inconscient les littéraires !
Sur ce, à jamais, je veux plus vous voir ! Allez, ouste ! Du balai !
Elle courut vers l’école afin de ne pas être en retard ; mais quelle idiote, regarder un trou, et puis quoi encore… ? Des yeux globuleux sortirent de sous terre, oh mais c’est l’oignon aquatique !
Quelques heures plus tard, débuta la récréation. Candisse sortit, son sac à la main, et le posa pour aller jouer. En revenant le prendre – parce que qu’il y avait de la nourriture dedans –, son sac tomba dans un trou. FIOUP ! Elle suivit son sac en pleurant « mon goûter ~~ ! ».
Une substance lumineuse décorait les murs, elle courait de plus en plus vite – comme le sac d’ailleurs – et tomba dans un trou sombre. Elle n’y voyait plus rien, et étant atteinte d’achluophobie – elle a peur du noir quoi… – elle hurla. Puis, d’un coup, lumière ! Elle s’arrêta. Elle revit cette nageoire pleine de feuilles qu’elle avait vue quelques heures auparavant. La créature s’approcha d’elle timidement, et lorsqu’elle fut près de la petite, cette dernière essaya de le toucher. Armand prit peur et s’enfuit dans le trou derrière le rocher qu’il avait pris pour refuge. La gamine le suivit et ils arrivèrent dans une grande « salle » où l’eau était luminescente. Armand, suivi de la petite rousse, sauta dans l’eau. Candisse essayait vainement d’attraper – ou de juste toucher – l’oignon aquatique. Rapidement, ce « jeu » termina en bataille d’eau ; mais l’élève devait retourner à l’école.
Le soir même, elle retourna chez elle et vit que, à la télévision, on parlait encore et toujours de son nouvel ami. Vers vingt heures trente, elle alla se coucher.
Le lendemain matin, elle retourna à l’école en passant par le parc où elle avait vu Armand mais ne le vit point. Elle alla voir ses amis, mais tomba dans un trou.
Sa chute fut infinie.
Bip bip bip…
La femme endormie frappa sur le réveil et bougonna « connerie de réveil… », elle se leva et se prépara pour sa longue journée du lundi.
Arrivée devant le lycée à huit heures précise, elle n’eut à peine le temps de dire bonjour à ses amis et collègues qu’elle dut se précipiter vers sa salle de classe.
– Bonjour madame !
– Bonjour… Allez, entrez !
Candice démarra son cours, tout en pensant à son drôle de rêve.
– Donc, aujourd’hui, nous allons commencer le cours sur l’inconscient.
– On l’avait déjà commencé madame !
– Où on s’était arrêtés ?
– Sur l’émergence du principe…
– OK, donc on va parler de Platon, dites-moi ce que vous connaissez de lui.
Bon, je ne vais pas vous réciter tout son cours, parce que c’est barbant et très long surtout.
A l’inter-cours, elle est restée dans sa salle et a sorti son téléphone ; elle s’est dit « oh un nouveau message… », elle l’ouvrit et lut : « Salut Candice, c’est Armand ! Tu te souviens ? ».
– Ah… les coïncidences, ça m’énerve !
Elle effaça le message mais ne s’attendait pas à en recevoir un nouveau…
Bloup ~ !
[ Êtes-vous sûr(e) de vouloir effacer ce message ? ]
[Supprimer] [Annuler]
Note du narrateur :
Ah, pauvre de vous qui espériez une fin heureuse… et bien, ceci est la fin. J’étais fatigué, je venais de passer un week-end affreux, j’vous jure, j’en ai eu ma claque de Candice, ou Candisse… C’est la même !allez, bonne vie, et joyeux cours de philo sur l’inconscient les littéraires !
Sur ce, à jamais, je veux plus vous voir ! Allez, ouste ! Du balai !
Mathilde et Sarah
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